Le blog de horizonsrollerski

Pour la bonne marche de mon raid il fallait prévoir des étapes ,faire le tracé , additionner les kms et voir le nombres de jours qu'il me fallait, bref organiser le voyage même si on peut s'attendre à des imprévues dans ce style de raid .
Je n'avais aucune idée sur le nombres de km journalier que je pouvais faire avec mon chargement, prendre en compte plusieurs facteurs tel que le relief, l'état des routes,mon état de fatigue, la circulation,et bien sur la météo.
La seule façon de le savoir était de m'entraîner et de me rapprocher au maximum de la réalité du projet .
Me voila donc partie dans des entraînements progressifs mais sure, tout d'abord s'en le "Margax" puis avec vide, puis chargé et je vous confirme que ce n'est pas la même chose il faut tirer le "matos" le tout environ 12 kg et garder aussi l'équilibre qui n'est plus le même !
Bref je suis super content des essais et des entraînements bonnes sensations et surtout une possibilité de faire pas mal de km par jour !
Je décide de faire en moyenne 60 à 65 km par jours, mais les étapes restent quand même à titre indicatif selon les facteurs que j'ai expliqué plus haut, le but etant de ne pas me "cramer" et de finir l'étape sur les rotules
Je trace donc ma route sur google map en evitant au maximum les grands axes routier et en faisant au plus droit jusqu'à Toulouse et voici donc mes étapes avec le départ le mardi 29 Mai :

 
le 29 Mai       1ère étape      Cerny 91 - Artenay 45                                  65 km
le 30 Mai       2ème étape    Artenay 45 - Muides sur loire 41                    64 km
le 31 Mai       3ème étape    Muides sur loire 41 - Villentrois 36                 60 km
le 1er Juin     4ème étape    Villentrois 36 - Nuret le feron 36                    63 km
le 2 Juin        5ème étape    Nuret le feron 36 - Saint Sorlin Leulac 87       62 km
le 3 Juin        6ème étage    Saint Sorlin Leulac 87 - Sereilhac 87              65 km
le 4 Juin        7ème étage    Séreilhac 87 - Excideuil 24                            63 km
le 5 Juin        8ème étape    Excideuil 24 - Les Eyzies de Tayac 24             62 km
le 6 Juin        9ème étape    Les Eyzies de Tayac 24 - Pomaredes 46          63 km
le 7 Juin      10ème étape    Pomaredes 46 - Moissac 82                            65 km
le 8 Juin      11ème étape    Moissac 82 - Toulouse 31                               67 km

Les 11 étapes feront au total environ 700 km ,ces étapes restent à titre indicatif car comme je l'explique plus haut en fonction des facteurs il y aura peut être des étapes que j'allongeraient voir d'autres que je raccourciraient au grès du vent et des rencontres pour arriver à Toulouse place du Capitole



Après la fabrication "maison" et des essais voila enfin terminé mon portage le fameux "Margax" (fallait lui trouver un ptit nom :)  ) !

La préparation physique,technique et programmer le parcours est important mais le portage est aussi essentiel voir prioritaire à la réussite du raid .

C'est avec le "Margax" que je vais emmener toute mes affaires il sera donc mon compagnon de route , il fallait donc quelque chose de léger et costaud .

Le portage seul fait 5 kg , les affaires que j'emmènerai feront au alentour de 7 kg avec le strict nécessaire . 

J'aurai pu acheter un portage que l'on trouve sur internet site de randonnée et ou magasins spécialisés mais très cher !!

Alors je me suis creusé la tête et trouver le moyen de porter mes affaires en sachant que j'ai les mains prises par les bâtons. Il existe des portages style skye drive que l'on pousse mais impossible dans mon cas donc 2 solutions se présentent à moi : le sac à dos ou tirer le portage . le sac à dos ne me tente pas du tout vue que je bouge beaucoup les bras toujours à cause des bâtons de plus j'ai un petit sac à dos ou j'ai ma réserve d'eau avec un tuyau pour boire, il me reste donc à trouver le moyen de tirer un portage en sachant que j'ai les mains prises .  

L'idée est donc de m'accrocher autour de la taille le portage et de le faire rouler !!!  

J'ai donc pris une roue de 20" d'un VTT enfant en coupant le cadre arrière du vélo, puis j'ai acheté 4 tubes en alu  pour créer le portage que j'ai fixé les uns aux autres et en mettant des    barres transversales pour garder de la stabilité

    En sachant aussi que sur mes rollerski je n'ai pas de freins j'ai donc installé des freins sur le "Margax" ce qui va m'aider dans les descentes à pouvoir les descendre et ne plus déchausser (pas comme sur la photo ou c'est un tambour, mais freins à mâchoire ).  

Puis j'ai mis une plaque au fond proche de la roue pour poser mon sac dessus ,créer les poignets, les crochets au bout pour fixer le "Margax" à la ceinture que j'aurai à la taille par des mousquetons   

    Après il fallait stabiliser le "Margax" car sur une roue et vue le balancé que j'effectue à chaque mouvement celui ci part dans tous les sens . J 'ai fabriqué des stabilisateurs (encore une fois en magasin ils sont trop lourd) fixés sur la roue arrière.  

Voila le "Margax" terminé et après plusieurs essais et quelques réglages il est enfin prêt et j'ai pu déjà m'entraîner avec avec la charge prévue et là c'est le bonheur je sens le poids bien sûr mais pas autant que je l'avais pensé PARFAIT !!!

Entraînement de l'équipe de France à l'INSEP en 1971 avant les jeux olympiques de 1972 à Sapporo >

Comme le roller, le ski-roues a bénéficié des innovations technologiques des années 80 et 90 pour améliorer son matériel avec des matériaux composites, notamment en Suède et en Italie.
La pratique se développe alors en Europe, et plus particulièrement en Italie et aux Pays-Bas. On trouvait même plusieurs courses à l'époque : le "MacadamSki" et une course en plein Paris : "Paris dégivré". Les pratiquants ne sont d'ailleurs pas tous des montagnards.
Il semblerait paradoxalement que les innovations technologiques de cette périodes ont étouffé la pratique. Avec des skis devenus beaucoup plus rapides, il devenait difficile de s'aligner sur les courses sans être équipé de ce matériel et sans avoir un bon bagage technique. L'investissement lourd, cumulé à celui de l'équipement hivernal aurait freiné beaucoup de pratiquants.
D'autre part, la vitesse des pelotons a doublé, passant de 15 à 30 km/h. Les anciennes courses adaptées aux skis lents ont dû revoir complètement leurs tracés pour les sécuriser.
En 1993, la Fédération Internationale de Ski a reconnu le roller-ski comme discipline à part entière et mis en place une commission spécifique dans laquelle la Fédération Française de Ski a désigné un représentant en 1994.

On trouve deux types de pratiquants du rollerski : les premiers sont les skieurs qui utilisent les ski-roues pour s'entraîner au ski nordique en période estivale. En absence de neige et pour mieux se préparer à la compétition, la plupart des biathlètes et fondeurs utilisent le rollerski comme complément d'entraînement.
Les seconds pratiquants considèrent que c'est une discipline à part entière.
Le rollerski est rattaché à la Fédération Française de Ski. Il aurait tout aussi bien pu être présent parmi les disciplines de la Fédération Française de Roller-Skating. Il semblerait que dans sa fédération, le ski-roues soit surtout considéré comme un outil d'entraînement complémentaire, guère plus. En Italie, le rollerski dépend de la fédération de patinage à roulettes.
Pour en savoir plus sur ces oppositions de point de vue, vous pouvez vous rendre sur la section "histoire" du site Breizh.skiroues ou lire cette page.

L'équipement de rollerski est assez similaire à celui du ski de fond : une courte paire de ski équipée de roulettes aux extrémités, des bâtons avec embouts adaptés au béton et un casque en cas de chute sur le bitume !
Les premiers modèles étaient beaucoup plus longs que les skis-roues actuels et donc beaucoup moins maniables. Les fixations étaient posées sur l'arrière de la poutre, près de la roue.
On trouve des modèles à roues fines plus rapides, et à roues larges, moins rapides mais plus confortables.
Nous avons consacré un article complet au matériel, n'hésitez pas à le consulter pour en savoir plus.

Contrairement à son grand frère et ancêtre sur neige, le ski-roues peut se pratiquer à n'importe quelle période de l'année pour peu que les routes soient dégagées.

Comme en ski de fond, deux techniques cohabitent : le "pas classique" et le "pas de patineur".

Voilà un aspect souvent problématique ! Vous l'aurez constaté si vous avez lu notre article sur le matériel, il n 'y a pas de frein intégré à l'origine sur les rollerski. On doit donc se débrouiller en remontant dans la pente ou en faisant du chasse-neige... autant dire qu'il est préférable d'anticiper votre freinage et d'éviter de vous lancer dans une descente de col !
Certains skieurs montent des freins sur les roues arrières mais cela reste encore relativement rare.  

En France, une des courses les plus connues reste la Transroller. Elle a l'avantage de présenter deux formats de courses : la course de côte (avec la montée du Larmont) et la course en ligne entre Pontarlier et Mouthe.
Il existe également des courses spectaculaire sur circuit mais elles sont plus rares en France.
La discipline semble a voir connu son essor à la fin des années 90 avec plusieurs compétitions nationales et internationales. La station de Valloire aurait accueilli la Coupe du Monde de rollerski du 3 au 6 Août 2000.
Le dernier championnat de France a eu lieu à Superbesse. Il a sacré Vina chez les dames et Duvillard chez les hommes.